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L’armée israélienne rapatrie le navire français de la flottille en Israël

mardi 19 juillet 2011, par La Rédaction

(17h50) – Le navire français de la flottille internationale pour Gaza arraisonné mardi par la marine israélienne est arrivé au port israélien d’Ashdod. Le Dignité Al-Karama, dernier rescapé de la flottille restée bloquée dans les ports grecs, est arrivé à Ashdod (sud) peu après 17 h 30, conduit par trois bâtiments militaires israéliens.
Le bateau, abordé à la mi-journée après plusieurs heures d’encerclement par des navires de guerre israéliens, transportait 16 personnes : des Français, Canadiens, Suédois, Grecs, la journaliste renommée du quotidien israélien de gauche Haaretz Amira Hass et deux de la télévision du Qatar Al Jazeera. À leur arrivée au port, les 16 passagers, qui se sont vu offrir boissons et nourriture, devaient être interrogés, avant d’être remis aux services du ministère de l’Intérieur et de l’Immigration, selon l’armée israélienne.
Un porte-parole militaire a précisé qu’ils avaient été transférés sur un navire israélien à destination d’Ashdod. En juin, Israël s’était engagé à ne pas traiter les journalistes à bord de la flottille de la même manière que les militants, qui risquent l’expulsion, voire une interdiction, du territoire israélien. Plus tôt dans l’après-midi de mardi, des commandos de la marine israélienne étaient montés à bord du bateau français qui tentait de forcer le blocus maritime de la bande de Gaza. Aucun incident lors de l’intervention n’a été signalé.

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(13h37) – La marine israélienne a arraisonné mardi le navire français « Dignité-Al Karama », dernier rescapé d’une flottille internationale qui tentait de forcer le blocus maritime de la bande de Gaza, portant l’estocade à une expédition contrariée depuis près de trois semaines.
Le bateau a été abordé à la mi-journée, après avoir été encerclé des heures durant par plusieurs navires de guerre israéliens : il transportait 16 personnes de nationalités française, canadienne, suédoise ou grecque, ainsi que la journaliste renommée du quotidien israélien Haaretz Amira Hass et une équipe de la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazira.
A leur arrivée au port, les 16 passagers, qui se sont vu offrir boissons et nourriture, seront interrogés, avant d’être remis aux services du ministère de l’Intérieur et de l’immigration.
Le Hamas, qui administre Gaza, a « condamné l’acte de piraterie de l’occupant sur le navire Karama et exhorté la communauté internationale à choisir entre les droits de l’Homme et la loi de la jungle et la piraterie pratiquées par l’occupant », dans une déclaration de son porte-parole Taher al-Nounou.
Les organisateurs de la flottille affirment également dans un communiqué que le « Dignité-Al Karama, seul rescapé de la flottille de la Liberté II, a été arraisonné illégalement ce matin dans les eaux internationales de Méditerranée, non loin de Gaza », dénonçant une « violation patente de la liberté de navigation en haute mer ».
« Une nouvelle fois, le gouvernement israélien répond par une démonstration de force disproportionnée, inacceptable, face à une initiative de solidarité citoyenne, explicitement non-violente », ont-ils déploré, exprimant « les plus vives inquiétudes quant au sort des passagers ».

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(12h46) – Le navire français de la flottille internationale qui projetait de forcer le blocus maritime israélien de Gaza, a été encerclé ce mardi matin par plusieurs bâtiments de la marine israélienne, et des commandos de la marine israélienne sont ensuite montés à bord. Ils conduisent le bateau français vers le port israélien d’Ashdod, rapporte la chaîne de télévision Al-Jazira.
« Après avoir épuisé tous les canaux diplomatiques et que des appels répétés au navire eurent été ignorés, les marins israéliens ont abordé l’Al-Karama afin de l’empêcher de briser le blocus maritime de sécurité autour de la bande de Gaza », a affirmé l’armée israélienne dans un communiqué. « A la suite du refus des passagers de se rendre au port d’Ashdod dans le sud d’Israël, il est devenu inévitable d’aborder le navire et de le conduire à Ashdod », assure l’armée dans ce texte, qui ajoute que l’intervention s’est déroulée sans violences.
Selon le site internet israélien Ynet, le chef d’état-major, le général Benny Gantz, a donné l’ordre d’abordage à la suite du refus des passagers du navire français de changer de cap. Avant l’abordage, le bateau avait été encerclé dans la matinée par plusieurs bâtiments de la marine israélienne.

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(12h09) – La marine israélienne a pris mardi le contrôle du navire français de la flottille internationale qui projetait de forcer le blocus maritime israélien de Gaza, a annoncé une porte-parole militaire.
« La marine israélienne a pris le contrôle du bateau », a affirmé à l’AFP la porte-parole de l’armée israélienne. Selon la radio publique israélienne, l’abordage s’est déroulé « sans incidents ».

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(11h09) – Le navire français de la flottille internationale qui projette de forcer le blocus maritime israélien de la bande de Gaza était encerclé mardi matin par plusieurs bâtiments de la marine israélienne, ont annoncé les organisateurs. « Le bateau est entouré par au moins trois navires israéliens et, depuis 09h06 heure de Paris, toutes les communications sont brouillées, nous ne pouvons plus communiquer avec eux (les militants à bord du bateau, NDLR) par téléphone ni par Internet », a déclaré Julien Rivoire, joint au téléphone à Paris. « Depuis 08h30 heure de Paris, plusieurs bateaux militaires israéliens entouraient le Dignité Al-Karama, alors que celui-ci était dans les eaux internationales à 40 milles de Gaza. 45 minutes plus tard, l’ensemble des communications étaient coupées », ont indiqué les organisateurs dans un communiqué. « Il s’agit d’un acte de censure militaire qui montre la logique choisie et viole la liberté de communication et d’information », selon le texte.
Dans un communiqué, l’armée israélienne a fait état d’un « contact initial il y a peu de temps entre la marine israélienne et le navire Al-Karama ». « La marine israélienne a avisé l’Al-Karama qu’il était sur un itinéraire conduisant à une zone sous blocus maritime de sécurité au large de Gaza », d’après le texte. « Le Dignité Al-Karama transporte 16 passagers, de 6 nationalités, non armés et non violents. Ce petit poucet de la flottille ne constitue en aucune façon une menace », ajoutent les organisateurs, exprimant leur « inquiétude au vu des menaces proférées par Israël contre la flottille ». Julien Rivoire avait auparavant indiqué que le bateau voguait « lentement » vers la bande de Gaza, où il était censé arriver à la mi-journée.
Les 16 militants à bord du navire avaient pour leur part transmis des messages en français et en anglais par l’intermédiaire du réseau social twitter, précisant qu’ils avaient interrompu la navigation pendant la nuit. « Si ce bateau tente une action provocante, nous l’intercepterons », avait réaffirmé lundi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon, faisant allusion à une tentative de rallier Gaza. Le Dignité Al-Karama, intercepté le 7 juillet par les gardes-côtes grecs, a quitté dimanche l’île grecque de Kastellorizo en appareillant officiellement pour le port égyptien d’Alexandrie. Mais son véritable objectif est d’atteindre la bande de Gaza, ont dit les organisateurs. Les neuf autres bateaux qui composaient la flottille, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, n’ont pas été autorisés à quitter la Grèce. Athènes a expliqué cette interdiction par la « sécurité des militants », après l’assaut des commandos de la marine israélienne sur une précédente flottille pour Gaza, qui a provoqué la mort de neuf militants turcs, le 31 mai 2010.
Le bateau français transporte des militants français, canadiens, suédois et grecs, ainsi que la journaliste renommée du quotidien israélien de gauche Haaretz Amira Hass et une équipe de la chaîne de télévision du Qatar Al Jazeera. Israël impose un blocus à Gaza depuis l’enlèvement d’un de ses soldats en juin 2006. Il a été renforcé après la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas un an plus tard.
Avec les critiques internationales déclenchées par l’arraisonnement meurtrier de la première flottille, il a ensuite allégé ce blocus, essentiellement pour les produits de consommation courante. (Assawra Al-Oufok: (Mardi, 19 juillet 2011 – Avec les agences de presse)

 
 
 

Flottille pour Gaza : après l’échec maritime, la tentative aérienne

Des policiers israéliens en patrouille à l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, le 6 juillet 2011.

Des policiers israéliens en patrouille à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, le 6 juillet 2011.

REUTERS/ Nir Elias
Par RFI

Alors que l’opération menée par la flottille pour Gaza a tourné au fiasco, c’est par les airs que des militants pro-palestiniens vont tenter de rejoindre la bande de Gaza. La police israélienne était en état d’alerte, ce jeudi 7 juillet 2011 à l’aéroport international de Tel Aviv, en vue de l’arrivée annoncée de centaines d’activistes étrangers qui souhaitent exprimer leur solidarité avec les Palestiniens. L’ampleur du dispositif policier est toutefois critiquée par les médias israéliens.

A l’aéroport Ben Gourion, les forces de l’ordre sont sur le pied de guerre. « Plusieurs centaines de policiers ont été déployés pour éviter tout désordre. Ils ont reçu pour consigne d’agir avec fermeté et retenue, en arrêtant sur le champ tout fauteur de troubles », a déclaré ce jeudi à l’AFP le porte-parole de la police Micky Rosenfeld.

Ces policiers, dont des membres de l’unité d’élite chargée d’intervenir en cas d’attentat et des gardes-frontières, ont été envoyés en renfort des centaines d’agents de sécurité opérant régulièrement à l’aéroport. Un tel dispositif n’est-il pas disproportionné alors que la démarche des militants pro-palestiniens attendus dans les prochaines heures est pacifique ? « L’aéroport n’est pas un champ de bataille, concède Micky Rosenfeld. Et en conséquence, les policiers n’ont pas été équipés de matraques, de grenades lacrymogènes » ou d’autre matériel antiémeutes.

« Nous sommes devenus cinglés »

Dans la classe politique israélienne, certains reprochent aux autorités de surestimer le danger. Un ancien porte-parole de l’armée, le député du parti centriste Kadima (opposition) Nahman Shaï, déplore qu’ « Israël continue à traiter comme une menace militaire des manifestations de civils non armés » telles qu’elles se produisent dans tout le monde arabe.

Tout en admettant l’objectif dissuasif de la mobilisation policière à l’aéroport, les médias israéliens critiquent eux aussi son caractère excessif. La radio publique dénonce une véritable « hystérie » des autorités. Le quotidien à grand tirage Yediot Ahararonot, pourtant classé à droite, titre : « Nous sommes devenus cinglés », ironisant sur le fait qu’un « pays entier est sur les dents en attendant la venue d’une militante italienne octogénaire ».

Mais le gouvernement israélien reste intransigeant. Le ministre israélien de la Sécurité publique Yitzhak Aharonovitch a qualifié les militants pro-palestiniens de « hooligans ». Et il prévient qu’ils seront immédiatement expulsés en cas de manifestation, une procédure déjà régulièrement appliquée par le passé.

Des centaines de militants attendus d’Europe et des Etats-Unis

L’opération a été baptisée « Bienvenue en Palestine ». En provenance de France, de Belgique, d’Allemagne, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et d’Italie, c’est en principe à partir de vendredi 8 juillet que les militants sont attendus en Israël. Par internet, des associations de soutien aux Palestiniens ont appelé leurs sympathisants à converger vers l’aéroport de Tel Aviv. L’objectif est de se rendre ensuite dans les Territoires palestiniens, dont Israël contrôle tous les accès, à l’exception de la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte.

Selon les organisateurs de l’évènement, il s’agit de marquer l’anniversaire de la décision, le 9 juillet 2004, de la Cour internationale de Justice (CIJ) selon laquelle la barrière de séparation construite par Israël en Cisjordanie est illégale.

Le Dignité-Al Karama bloqué en Crète

Cette initiative survient après l’échec de la flottille pour Gaza qui souhaitait forcer symboliquement le blocus maritime du territoire palestinien. Sous la pression d’Israël, qui a menacé d’utiliser la force contre les navires, les autorités grecques interdisent depuis vendredi dernier le départ de tout bateau pour Gaza, invoquant la nécessité de « protéger les passagers ».

En Grèce, le seul navire de la flottille à avoir pu prendre le large, le bateau français Dignité-Al Karama, était bloqué en Crète (sud) par les autorités grecques. Le Dignité Al-Karama transporte douze personnes, dont le Français Olivier Besancenot, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), et Nicole Kiil-Nielsen, eurodéputée d’Europe-Ecologie-Les Verts (EELV). Le navire a été convoyé au port de Sitia, en Crète, par des garde-côtes grecs après avoir été intercepté à quai dans un port voisin au moment où il faisait le plein de carburant.

Julien Rivoire

Membre de l’association « Un bateau pour Gaza », joint à bord du Dignité-Al Karama

"Dignité"

Le «Dignité», l’un des bateaux français de la flottille pour Gaza.

A bord du «Dignité», en route pour Gaza

REPORTAGE

Un bateau français avec quelques militants à bord, dont Olivier Besancenot et Annick Coupé, a finalement quitté Athènes et mis le cap sur Gaza malgré les embûches. La «Flottille pour Gaza» est ainsi réduite à sa plus simple expression. Le récit de notre envoyé spécial sur le pont du «Dignité».

Par QUENTIN GIRARD envoyé spécial à bord du «Dignité»

«Les chevilles dans le plastique, ça ne va pas être possible», déclare Olivier Besancenot, en pleine séance de bricolage. 11 heures ce lundi, dans un petit port grec. Le Dignité Al-Kamara, l’un des deux bateaux du comité français pour Gaza, a quitté à l’aube la crique industrielle près de la petite ville de Salamina où il s’était caché depuis trois jours. Dans une autre anse où il a fait une première étape, les passagers — parmi lesquels Besancenot, donc — tentent d’installer l’antenne satellite pour pouvoir communiquer avec le monde extérieur.

3 heures ce matin, Julien Rivoire, membre du NPA et l’un des porte-parole de la campagne appelle: «Réveille le capitaine, nous sommes de retour». Entre eux et la petite annexe qui fait le lien avec le bateau, des chiens de garde du port ou des entreprises adjacentes. Ils aboient violemment dans la nuit. Ils manquent de réveiller tout le quartier. Le Tunisien Omeyyaa Sedic et Julien Rivoire, munis des derniers chargements nécessaires, n’arrivent pas à passer. Dernier épisode d’une série d’événements tragicomiques qui ont rythmé la semaine de la flottille. «Nous, on n’est pas James Bond, on estOSS 117», essaye de s’en amuser Julien Rivoire en montant enfin sur leDignité.

Plaisance

Dimanche soir, la décision a été prise. Elle fut longue à venir, entrecoupée d’appels vers l’Iniohos Hotel où se trouve le reste de la délégation. Un consensus émerge: le Dignité tentera de partir quoi qu’il arrive. Ce petit yacht de 13 mètres de long, ayant quitté la France dix jours plus tôt, a un statut «plaisance» et n’est théoriquement pas soumis à la même interdiction de départ que les autres embarcations de la délégation.

Vendredi, le bateau américain a tenté un départ seul. Samedi, son capitaine a été incarcéré. Il risquerait plusieurs années de prison pour être parti sans autorisation. Après plusieurs annonces bravaches, pour marquer leur détermination et leur volonté toujours aussi forte d’aller à Gaza pour apporter de l’aide humanitaire, les derniers comités ont fait défection les uns après les autres. Les capitaines des bateaux espagnol puis canadien ont annoncé qu’ils ne souhaitaient pas prendre autant de risques alors qu’ils étaient certains qu’ils ne pourraient pas faire plus de trente mètres. L’ancien président de Greenpeace France, Alain Connan, capitaine du principal bateau français le Louise Michel, après avoir longuement hésité, s’est rangé à cette position, peu attiré par les geôles grecques.

Il est allé demander l’autorisation de départ à la capitainerie. Refusée évidemment. Les passagers ont ensuite organisé une manifestation sur le pont du Louise Michel. Ils ont simulé un départ. Ils doivent tous porter plainte pour entrave à la liberté de circulation dans l’après-midi.

Parano

5 heures ce matin, le Dignité s’élance. Le soleil n’est pas encore levé. Quelques cargos se déplacent au loin. Autour de lui, deux ou trois carcasses qui rouillent depuis trop d’années, des ferrys peut-être prêts à partir mais qui semblent, à l’aube, désespérément immobiles. De douze bateaux, vingt-deux nationalités différentes et plusieurs centaines de passagers annoncés, la flottille est désormais réduite à trois hommes d’équipage, huit militants — outre Olivier Besancenot il y a aussi Nicole Kiil-Nielsen, député europe-écologie, Annick Coupé, porte-parole de l’union syndicale Solidaires, ou Nabil Ennasri, président du Collectif des musulmans de France — et un journaliste, l’auteur de ces lignes.

Le Dignité s’engage dans le chenal. Au loin, des phares, des ombres indistinctes, mais aucun garde-côte. Grande surprise chez les passagers. Ils étaient persuadés qu’ils étaient repérés et qu’une petite vedette surgirait soudainement d’entre deux cargos pour les stopper. Depuis deux jours, chaque mouette, chaque barque de pêcheur, chaque jet-ski avec des gros bras qui passent, chaque homme qui pisse dans la nuit sous l’éclairage blanchâtre du port est l’occasion de moment de parano.

A tribord rien. A babord, rien. Au loin derrière, déjà, les lumières d’Athènes. Le soleil apparaît entre deux collines. Après une semaine d’échecs où la désorganisation et les coups du sort se sont associés pour les garder à quai, pour la première fois le comité français réussit concrètement quelque chose en Grèce. Ils ont l’impression d’avoir déjouer les contraintes, même s’ils sont fatigués, même si la tension est de temps en temps palpable entre eux, même si les discussions et l’attente n’en finissent parfois pas.

Détermination

Certes, ils savent que ce petit bateau ce n’est pas grand chose. Qu’Israël, de toute évidence, a gagné la partie cette fois-ci et que le seul enjeu qui reste est de montrer qu’ils ont tout tenté, que ce n’est pas un «putain d’échec», comme le dit Besancenot. Certes, ils savent qu’il est peu probable qu’ils aillent jusqu’à Gaza, surtout seuls. A moins qu’un bateau grec se joigne à eux. Le comité piloté par Vengelis Pissias a annoncé qu’ils en avaient un nouveau, un troisième, une «surprise», que les autorités ne connaissent pas. Mais ils ont promis tellement de chose depuis le début de la semaine dernière…

Le Dignité vogue. Il atteindra les eaux internationales dans quelques heures s’il n’est pas arrêté par les garde-côtes avant. Là, ses passagers feront des déclarations officielles. Ils marqueront leur détermination contre le blocus de Gaza et dénonceront l’attitude de la communauté internationale contre eux. Ils annonceront alors la suite des opérations. S’il y a une suite.

Palette de couleur

Palette de couleurs aquarelles... fraîcheur naturelle...©

Revenir en arrière… puiser quelques idées… franchir les barrières du temps, ouvrir une porte ancienne, écouter raisonner les anciens…

(Finalité de l’éthique) La morale stoïcienne se résume ainsi:

– Chacun agit conformément à sa nature (Kalthekon), mais le sage agit toujours de façon parfaite (même dans des circonstances exceptionnelles, en faisant des actes que la moralité ordinaire réprouverait).

– La fin de cette morale, c’est de vivre par des choix conformes à la raison universelle: vivre en suivant la nature, puisque tout arrive par la raison universelle. Cela permet d’atteindre l’aponie (absence de trouble corporels) et l’ataraxie. Mais la sagesse est un idéal très difficile à atteindre.

A partir de là,les Stoïciens définissent un modèle parfait de conduite, incarné par le sage:

– Le sage choisit ce qui est conforme à la nature;

– il accomplit un devoir parfait; i.e. il accomplit sa fonction propre;

– le sage est parfait en toute chose;

– tous les autres hommes sont des insensés

Nous savons de manière spontanée distinguer ce qui est conforme à la nature de ce qui lui est contraire: le premier penchant de l’homme le porte vers les choses qui sont conformes à la nature. De là, cette distinction: ce qui a de la valeur est en accord avec la nature et, pour cette raison, est digne d’être sélectionné. Le contraire est dépourvu de valeur et doit être rejeté. (Cicéron  Des termes extrêmes des biens et des maux III)


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Grèce antique, Wikipédia.

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